TCP/IP |
1° IP Internet Protocol |
2° Les adresses IP |
3° TCP Transport Control Protocol |
4° ARP et RARP |
5° Domaine
Server |
La défense américaine (DOD), devant le
foisonnement de machines utilisant des protocoles de communication
différents et incompatibles, a décidé de définir sa propre
architecture. Cette architecture est la source du réseau
Internet.
Du fait de la nature ouverte des protocoles TCP/IP il est
indispensable de diffuser des documents relatant des modifications et
changements de ces protocoles.
Les RFC sont beaucoup moins rigoureux que la plupart des documents standard mais contiennent une quantité d'informations intéressantes et utiles qui ne se limite pas à la spécification formelle des protocoles de données. TCP/IP est souvent assimilée à une architecture complète, or, c'est au sens strict l'ensemble de 2 protocoles:
Au sens le plus large, il faut en compter 3 autres:
Ces protocoles se présentent sous la forme d'une architecture en couches qui inclut également, sans qu'elle soit définie, une interface d'accès au réseau.Cette architecture est représentée ci dessous.
1. IP Internet Protocol Le Protocole Internet ou IP (Internet Protocol) qui correspond au niveau 3 de l'architecture de référence, est la partie la plus fondamentale d'Internet. Si vous voulez envoyer des données sur Internet, vous devez les "emballer" dans un paquet IP, appelés datagrammes Les paquets IP, outre l'information, sont constitués d'un en-tête
contenant l'adresse IP de l'expéditeur (votre ordinateur) et celle du
destinataire (l'ordinateur que vous voulez atteindre), ainsi qu'un
nombre de contrôle déterminé par l'information emballée dans le
paquet : ce nombre de contrôle, permet au destinataire de savoir si
le paquet IP a été "abîmé" pendant son transport. Une partie du protocole IP Correspond au protocole ICMP défini dans le RFC 792. Ce protocole est une partie intégrante de la couche Internet et réalise les fonctions suivantes.
1.1. L'adresse IP Une des choses les plus intéressantes du protocole TCP/IP est
d'avoir attribué un numéro fixe, à chaque ordinateur connecté sur
Internet; ce numéro est appelé l'adresse IP. Ce sont des
adresses logiques, à distinguer des adresses physiques
(des cartes Ethernet par ex.). Les adresses sont codés sur 32 bits.
Ainsi, tout ordinateur sur Internet, se voit attribuer une adresse de
type a.b.c.d (où a,b,c,d sont des nombres compris entre 0 et 255),
par exemple 162.13.150.1. Dès ce moment, vous êtes le seul sur le réseau
à posséder ce numéro, et vous y êtes en principe directement
atteignable.
Pour l'ordinateur, cette adresse IP est codée en binaire (4 x 8
bits = 32 bits). |
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Il est clair que pour nous, il est plus facile de retenir
202.15.170.1 que 11001010000011111010101000000001 1.2. Les différentes classe d'adresse IP L'adressage a été structuré logiquement dans une architecture de réseaux et de sous-réseaux. N'importe qui ne peut s'approprier librement une adresse IP : ces dernières sont régies par un organisme international, l'Internic, qui délivre les différentes adresses ou plutôt les classes de réseaux. Le rôle de ces classes est essentiellement de diviser l'adresse en deux parties: une partie dédiée au réseau, et une partie dédiée aux hôtes (équipements). Classe A (128 réseaux et 16 777 216 hôtes) La classe A est caractérisée par une adresse réseau sur 8 bits
dont le premier bit est à O. Classe B (16384 réseaux et 65 535 hôtes) La classe B est caractérisée par une adresse réseau sur 16 bits,
dont les deux premiers sont 10. Classe C (2 097 152 réseaux et 256 hôtes) La classe C est caractérisée par une adresse réseau sur 24 bits
dont les trois premiers bits sont à 110. Pour les trois classes d'adresses, il est impossible d'avoir tout les bits à 0 ou tous les bits à 1. Si les 3 premiers bits de l'adresse sont 111, il s'agit d'une adresse spéciale réservée. Ces adresses sont parfois appelées adresse de classe D, mais elles ne correspondent pas à des réseaux spécifiques. Les numéros attribués dans cette classe correspondent à des adresses multidestinataire. Les adresses multidestinataire sont utilisées pour adresser des groupes d'ordinateurs simultanément. Les adresses multidestinataire permettent d'identifier un groupe d'ordinateurs partageant un protocole commun, par opposition à un groupe d'ordinateurs partageant un réseau commun. 1.3 Les masques de sous-réseaux Pour laisser un maximun de souplesse du mode de décomposition de l’adresse IP en sous réseaux, la norme TCP/IP de sous adressage permet de choisir l’interprétation des sous réseaux indépendament pour chaque réseau. Une fois qu’une décomposition en sous-réseaux a été choisie, toute les machines du réseau doivent s’y conformer La création de sous-réseaux divise une adresse réseau en plusieurs adresses de sous-réseaux uniques, de sorte qu’une adresse spécifique puisse être attribué à chaque réseau physique. Voir dossier. 2. TCP Transport Control Protocol Le protocole TCP (Transport Control Protocol) regroupe les fonctionnalités de niveau 4 du modèle de référence. Le protocole TCP est en mode connecté, contrairement au deuxième protocole disponible dans cette architecture qui s'appelle UDP. Ce protocole UDP se positionne aussi au niveau transport mais dans un mode sans connexion et avec pratiquement aucune fonctionnalité. Ce protocole a été développé pour assurer des communications fiables entre deux hôtes sur un même réseau physique, ou sur des réseaux différents. Les protocoles au-dessus de TCP ou UDP sont de type applicatif et proviennent en grande partie du monde Unix. 2.1. Principe Le protocole TCP est chargé de couper le flot de données transmis
par la couche supérieur en segments, qui constituent les unités de
données véhiculées par TCP. 2.2. Format d'un segment TCP
3. UDP UDP (User Datagram Protocol) est un protocol du niveau de la couche transport, tout comme TCP. Contrairement à ce dernier, il est non-fiable, et travaille en mode non-connecté. Il assure la détection d'erreur, mais pas la reprise sur erreur. Il n'utilise pas les accusés de réception pour garantir que les données ont été correctement réceptionnées, ne reséquence pas les messages reçus ni n'assure de mécanisme de contrôle de flux pour permettre au récepteur de maîtriser le flot des données. Les datagrammes UDP peuvent donc être perdus, dupliqués ou déséquencés. Néanmoins, la grande qualité d'UDP est sa simplicité. L'absence de mécanisme de connexion accélère l'échange des données. UDP fonctionne de manière très satisfaisante et performante en réseau local, ces derniers étant très fiables et minimisant les risques d'erreurs. 3.1. Le format d'un datagramme UDP La significations des champs est exactement la même que celle des champs du segment TCP qui portent le même nom. 4. Les protocoles ARP et RARP Les adresses physiques des hôtes sont stockées en
PROM sur les cartes d'interface avec le réseau, tandis que les
adresses logiques sont stockées dans des fichiers sur disques. Prenons le cas d'un réseau Ethernet : l'adresse Ethernet d'un hôte est stockée sur 6 octets, alors que son adresse Internet est stockée sur 4 octets. Comment convertir une adresse logique sur 32 bits en adresse physique sur 48 bits? La solution à ce problème est offerte par le protocole ARP (Address Resolution Protocol). 4.1.Principe du protocole ARP Un hôte A veut émettre un message à l'attention d'un hôte B. Or A ne connaît que l'adresse logique B (c'est-à-dire address IP). A émet un message spécifique, contenant :
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Ce message est destiné à tous les hôtes de son réseau (broadcast). Seul l'hôte B reconnaît son adresse Internet, et le récupère. Il retourne alors à A (dont il connaît les adresses physique et logique) un message contenant son adresse physique. | ||||||||
La diffusion broadcast étant un mécanisme très coûteux en ressources du réseau, il n'est évidemment pas question, à chaque échange de message, de procéder de la manière décrite précédemment. Chaque hôte gère un cache, contenant une table de mise en correspondance des adresses logiques et physiques dont il a récemment fait l'acquisition. Avant de diffuser un message général, le protocole s'assure que l'adresse physique qu'il ne se trouve pas dans le cache. | ||||||||
4.2.Principe du protocole RARP | ||||||||
L'hôte du réseau qui veut faire l'acquisition de son adresse logique émet un message RARP contenant son adresse physique. ce message est émis à destination de tous les hôtes du réseau local. Un seul hôte du réseau, configurer dans cette optique, reconnaît le message RARP. Ce serveur d'adresses possède une table de mise en correspondance des adresses physiques des stations sans disque, et de leurs adresses logiques. Il retourne donc un message à la station sans disque, contenant son adresse logique. | ||||||||
Afin d'éviter des problèmes de surcharge du serveur d'adresses, le réseau comporte souvent plusieurs serveurs, tous susceptibles de répondre aux message RARP. | ||||||||
Ce protocole n'est utilisé que par les hôtes du réseau qui n'ont pas d'informations sur leur adresse logique, par exemple des stations sans disques. | ||||||||
5. Les autres protocoles de la famille de TCP/IP | ||||||||
5.1. Le protocole GGP | ||||||||
Gateway to Gateway Protocol, permet à deux passerelles d'échanger des informations de routage, pour remettre à jour dynamiquement leurs tables de routage. Il ne se conçoit qu'à travers des réseaux longue distance, lorsqu'il y a une multitude de chemins différents pour atteindre le même hôte. Il est totalement inutile en réseau local. Les unités de données GGP sont encapsulées dans des datagrammes IP. | ||||||||
Les informations véhiculées par GGP sont des couples d'adresse de réseau et de distance. La distance d'un réseau est exprimée en nombre de passerelles à traverser pour l'atteindre. Une passerelle qui maintient ce type d'information peut alors faire le meilleur choix pour acheminer une unité de données. | ||||||||
5.2. Le protocole SMTP | ||||||||
Simple Mail transfert Protocol est le protocole standard d'échange de courrier électronique sur réseau TCP/IP. | ||||||||
5.3. Le protocole SNMP | ||||||||
Simple Network Management Protocol, permet l'acquisition de données sur le fonctionnement du réseau |